Hugo Bel, Paysage mental, 2021. Courtoisie de l'artiste.
RÉSIDENCE
4 mars au 15 avril 2023
ACTIVITÉS ET PRÉSENTATION PUBLIQUE
Sortie de résidence
Samedi 15 avril 2023, de 10h à 15h
AdMare accueille l’artiste français Hugo Bel dans le cadre de la programmation des résidences croisées Les Traversées, un projet réunissant AdMare et le centre de création et de diffusion en art contemporain l’Usine Utopik (Normandie, France). Sa résidence, qui a dû être reportée en raison de la pandémie, s’amorce finalement à compter du 4 mars 2023.
Le travail d’Hugo Bel prend ancrage sur le territoire dans lequel il est invité à œuvrer. Engagé dans un travail de sculpture et d’installation in situ, il privilégie les matériaux trouvés sur place. Il cultive un intérêt particulier pour les matériaux poreux qui interagissent avec l’air et la lumière, dont le plâtre et le sucre. Dans la préparation de sa résidence, il a été interpellé par Mines Seleine, la seule carrière de sel au Québec, présente aux Îles-de-la-Madeleine. Hugo établira son atelier de production à la Matériauthèque afin d'entamer un travail de recherche et création à partir du sel, un matériau qu'il n’a jamais exploré. Sa résidence se développera ensuite à partir des rencontres faites lors de ses déplacements sur le territoire madelinot.
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BIOGRAPHIE
Hugo Bel est né à Paris en 1990, il vit et travaille dans la Manche. Diplômé du DNSEP aux Beaux-Arts de Toulouse en 2016, il expose la même année pour le Printemps de Septembre à Toulouse. Il est invité dans des lieux classés au patrimoine comme l’Abbaye-aux-Dames en 2019 (Caen) ou à l’ancienne prison Saint-Michel en 2021 (Toulouse). Il est sélectionné en 2020 pour exposer au FRAC Occitanie Montpellier pour l’évènement Post_Production et récemment soutenu par l’académie des beaux-arts avec le prix sculpture Georges Coulon 2022.
Les sculptures et les installations in situ d’Hugo Bel questionnent notre rapport à l’impermanence. Face à ses installations aux matériaux éphémères (plâtre, sucre) et aux formes précaires que génèrent ses processus de création, les visiteurs sont invités à découvrir une expérience en transformation. « L’in situ est pour moi un travail qui a le pouvoir de rattacher l’art au présent ». Ses formes sont elles-mêmes génératrices d’images, de « Paysages mentaux ». « Une forme m’attire lorsqu’elle n’est pas seulement devant nous, mais qu’elle convoque et propose autre chose à l’extérieur d’elle-même. »
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AdMare souhaite remercier ses partenaires le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada le Consulat général de France à Québec.
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