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12 juin 2023

Conter le temps, raconter l’eau — Une résidence-exposition du collectif Ecto

Ecto (image tirée d’un extrait de vidéo-performance), 2022

Résidence
Du 18 juin au 8 juillet 2023

Atelier de co-création de cyanotype
Samedi 3 juillet, de 10h à 12h.
Bibliothèque Jean-Lapierre / point de service de l’île du Havre-Aubert

Présentation publique
Détails à venir

Exposition à l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine
Du 15 juillet au 15 octobre 2023


Formé de Laurence Dauphinais et de Clara Painchaud, le collectif Ecto sera en résidence à AdMare pour œuvrer sur un projet intitulé Conter le temps, raconter l’eau. Le collectif utilisera le cyanotype, un procédé photographique historique, comme prétexte pour créer des moments de rencontres : entre l’art et l’environnement, puis entre artistes et habitant·es des Îles-de-la-Madeleine. Le cyanotype servira ainsi à marquer le papier de l’empreinte de ces rencontres, en y déposant tour à tour le corps des artistes et différents éléments naturels trouvés au fil de leur résidence. Sous la forme d’interventions performatives, le collectif Ecto approchera la fabrication des cyanotypes comme une danse, une collaboration entre vivant et non-vivant.

Par le biais d’un atelier de co-création avec le public, Ecto explorera le cyanotype en tant que stratégie de mise en relation de pratiques artistiques et de récits. Le public sera invité à participer à la création de cyanotypes et à partager des récits sur leur relation à leur environnement et au fleuve Saint-Laurent. Les échanges seront documentés, puis mis en espace dans le cadre d’une installation multidisciplinaire combinant procédés photographiques, son et vidéo. L’exposition qui suivra la résidence sera présentée à l’espace Colis suspect, du 15 juillet au 5 octobre 2023.


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BIOGRAPHIES


Dans le cadre de ses projets individuels, Laurence Dauphinais interroge l’image photographique, plus particulièrement l’écart, ou la relation, entre auto-représentation, matérialité et performativité. C’est par le développement d’une pratique performative de l'image qu’elle s’attarde aux questions entourant le processus du faire-image. Elle poursuit ces questionnements en mettant en évidence l’objet photographique et les conditions d’observation de celui-ci. En utilisant sa présence dans la mise en œuvre de ses photos, et en les manipulant, elle tente de créer une résonance entre les matérialités du corps et celles de l’image. 

 

Clara Painchaud s’intéresse à la dimension spéculative de l’écologie. Dans le cadre d’une pratique installative, iel favorise la rencontre des arts imprimés, de la vidéo performative et de la sculpture. Pour donner forme à ses recherches, Clara cueille des végétaux, collectionne des  objets et récupère des matériaux abandonnés. Dans une approche liée à l’écologie queer et à la fiction spéculative, Clara construit des mises en espace et des micro-récits avec des trésors et des débris qui suggèrent une archéologie sensible. Iel cherche à déconstruire les visions normatives et binaires associées à l’environnement en créant des relations et des récits en lien avec celui-ci. Son travail s’articule autour de la nature, du soin et de la transformation. 
 

Leurs pratiques se sont rencontrées l’an dernier dans le cadre de la maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. Ielles ont profité d'une résidence de création à Saint-Irénée pour explorer leurs propres pratiques en plein air. En observant le travail de l'autre, et suite à des expérimentations communes, ielles ont commencé à explorer une pratique collective, formalisée par le collectif Ecto. Réuni.e.s par leurs intérêts communs pour l’assemblage et la superposition, ces stratégies sont devenues centrales à leur collaboration. 


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PARTENAIRES

 

Le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.